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Témoignage de Jean-Marie Deyherassary

Lors de la préparation de l'exposition "Ilot Saint-Eloi : une histoire, des histoires", nous avons rencontré de Jean-Marie Deyherassary, co-auteur de Phénomènes urbains à Saint-Eloi.  
Phénomènes urbains à Saint Eloi est le mémoire de maîtrise d'urbanisme de trois étudiants architectes : Jean-Marie Deyhyrassary, Claude et François Dorian. Diplômés des Beaux-arts de Paris, ils complètent leur formation à l'université Paris 8-Vincennes.
Ils valident plusieurs unités de valeur en travaillant sur l'îlot Saint-Éloi, alors l'objet d'une rénovation urbaine. Ils tissent des liens avec des habitants du quartier, participent à la création de l'Arqse (Association des résidents du quartier Saint-Eloi) puis de l'Apagecise (Association pour l'aménagement et la gestion d'établissements collectifs dans l'îlot Saint-Éloi).
 Leur maîtrise est le fruit d'une recherche fouillée dans les archives, d'une analyse sociologique, d'un engagement intellectuel et d'un riche travail photographique et cartographique, dont l'exposition se fait l'écho. Cet ouvrage indispensable pour comprendre la rénovation urbaine de l'Îlot Saint Éloi, devrait être numérisé cette année par la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.


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Histoire de la rénovation de l'îlot Saint Eloi par Pauline Rossi

Aujourd'hui chargée d'études à la Commission du Vieux Paris , Pauline Rossi a soutenu sa thèse en 2015 sur  L'Est parisien : genèse d'une reconquête (1919-1975),  sous la direction de   Simon Texier et Jean-Yves Andrieux. Le collectif d'habitant.e.s sur l'histoire de l'îlot Saint-Eloi l'a rencontré le 22 février dernier au café Maya . Elle nous propose une riche analyse de l'histoire récente de l'îlot Saint-Eloi qu'elle connait bien. Elle éclaire en particulier l'opération de rénovation urbaine des années 60/70 menée par l'architecte Marc Leboucher.

L'îlot Saint-Eloi : images et témoignages

De la campagne à la ville (XVIIe-XIXe)

Document 1 Détail d’un plan de Paris par Jouvin de Rochefort, gravé par François de La Pointe en 1673  © BNF/ Gallica A la périphérie de Paris, l’actuel îlot Saint-Eloi se trouve en pleine campagne jusqu’au milieu du XIXe siècle. La Bastille (1) marque le début du faubourg Saint-Antoine. Les rues de Charenton et de Reuilly, qui mènent aux villages du même nom, sont très anciennes.  L’îlot constitue alors une partie des terres du village de Reuilly (2) qui s’est constitué autour d’un ancien palais mérovingien : Dagobert y aurait répudié sa femme Gomatrude en 629. De l’actuelle place Bourgoin à la rue Montgallet, la rue de Charenton s’appelle jusqu’au XIXe siècle la rue de la Planchette. La rue Montgallet est également visible sur le plan de Jouvin de Rochefort, ainsi que la rue Erard qui portait le nom de petite rue Reuilly ou rue du Bas Reuilly. Document 2 Détail du « nouveau plan de Paris et de ses faubourgs » par l’abbé Delagrive en 1728. © BNF/ Gallica...